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Histoire de l'ile

L'histoire à travers la découverte de l'île

L'histoire à travers la découverte de l'île

Partir à la découverte des sites historiques et naturels de Saint-Martin / Sint Maarten, c'est entreprendre, en un tour de l'île, la visite de 4000 ans d'histoire dont l'écriture ne s'achève jamais. Pour point de départ à cette boucle, choisissons le musée de Marigot, la capitale de la partie française. Dans les diverses salles de ce musée, sont exposées les superbes collections archéologiques, remontant à plus de 2000 ans avant notre ère, date de l'installation des premières populations pré-céramiques originaires d'amérique du sud. Traversant la ville, une alte s'impose sur le marché du Front de Mer (les mercredis et samedis), riche source d'inspiration pour les photographes.

Le Fort Louis, dont la silhouette domine la baie de Marigot, a été édifié en 1789 pour protéger le bourg des envahisseurs anglais. L'une des plus belle rue de la ville est la rue de la République, bordée de maisons bourgeoises présentant toutes les caractéristiques de l'architecture créole traditionnellle.
Partant pour le nord de l'île, vous passerez sur le pont de Durat, édifié par la population à la même époque que le fort. Traversant Rambaud, la route passe près du village de Saint-Louis, ainsi nommée d'après la sucrerie qui s'y trouvait, mais également appelée Free Town (ville libre) par les autochtones, en souvenir de ces terres qui furent distribuées aux esclaves affranchis, après l'abolition de l'esclavage, en 1848. Sur la droite, une route escalade les pentes du Pic Paradis, le sommet de l'île culminant à 424 mètres, où persiste une forêt tropicale originelle, sillonnée de sentiers de randonnée

Grand-Case, capitale gastronomique de l'île reste un village très pittoresque conservant les dernières cases traditionnelles construites en gaulettes ou en bois. Au millieu de la baie, le Rocher Créole semble veiller sur la sérénité de cet ancien bourg de pêcheurs, qui connut une grande richesse entre 1840 et 1960, grâce à la récolte du sel ainsi qu'à l'élevage des bovins et des cheveaux. Sur les hauteurs, se cache le parc archéologique de Hope Estate, où des équipes d'archéologues ont fait revivre les traces des premières populations Arawak venues du delta de l'Orénoque peupler notre île, dès 550 av. J.-C. Une reconstitution d'habitat amérindien est érigée à proximité d'une roche gravée, centre de cérémonie des premiers habitants de l'île.
Nous arrivons sur la façade Atlantique, "côte au vent", bordant la Reserve naturelle Marine et littorale, sanctuaire protégeant la faune et la flore des récifs, les herbiers sous-marins, les étangs et les plages. Quartier d'Orléans, ou French Quarter (Quartier Français), fut la première ville fondée par les colons français, au début du XVIIéme siècle. Après la traversée des terres des anciennes sucreries de Belle Plaine et de Belvédère Plantation, la route passe devant une discrète borne matérialisant le passage de la frontière: Bienvenue en partie Hollandaise!
Au passage d'un col, la vue s'ouvre sur la Baie de Philipsburg, capitale néerlandaise devant son nom au gouverneur John Philips, arrivé sur l'île au milieu du XVIIIème siècle pour organiser le développement de la colonie hollandaise. Seuls les digues et murets de pierre ainsi que les vestiges d'une usine, témoignent encore de la richesse qu'apporta la récolte du sel dans le grand étang de Salt Pond. Deux forts situés sur les hauteurs défendaient la ville: Fort Amsterdam et Fort Willem.

Un arrêt au col dominant Cole bay, offre une superbe vue sur la lagune de Simpsonbay, le plus vaste lagon de la caraïbe, partagé entre la Hollande et la France par le traité de 1648. Au sud, la bande de terre qui le borde est strié par le trait gris de la piste de l'aéroport Princess Juliana, construit en 1943 avec le concours des Marines américains.
Dans la partie ouest s'étend la péninsule des Terres-Basses, plateau calcaire datant de 25 millions d'années, où sept sites archéologiques ont été découverts, dont celui de Baie Rouge, où était établi le dernier village amérindien connu à Saint-Martin / Sint Maarten, vers 1550 après le début de notre ère. Union Road (route de l'Union), faisant référence aux deux nations, reconduit vers la frontière, signalisée par un obélisque érigé en 1948 lors de la commémoration de 300 ans de cohabitation pacifique entre la Hollande et la France

Peu après, la route longe les ruines des sucreries Saint-Jean et Saint-Louis, avant de pénétrer dans Marigot en contournant le "Doigt de Gant", la terminaison nord du lagon.
Cette visite est loin d'être complète, il faudrait y joindre la découverte de la sucrerie Spring, du site spectaculaire du Trou de David, de la vallée de Colombier, des sites qu'offrent à chaque détour les sentiers de randonnée... Un tour organisé est proposé par le musée de Marigot.
Sources: Saint-Martin / Sint Maarten Nature
Le magazine de l'écotourisme N°5 2001
Les Ouvrages Militaires

Les Ouvrages Militaires


Lors de la conquête des Amériques par les royaumes du vieux continent, les îles de la Caraïbe furent le théâtre de nombreuses batailles. Saint-Martin / Sint Maarten, n'échappa pas à cette frénésie de possession et les colons Hollandais durent, dès 1631, édifier un premier fortin en bois, sur une presqu'île à l'extrême pointe ouest de Great Bay. Apprenant cette installation, les Espagnols envoyèrent plusieurs bateaux et des soldats en 1633 à l'assaut de l'île avec l'intention d'en faire la plus importante place forte à l'est de Porto-Rico. Le fort fut consolidé et les Hollandais tentèrent à plusieurs reprises de reconquérir les lieux. Le plus célèbre des attaquants fut Peter Stuyvesant, qui perdit une jambe, arrachée par un boulet devant Philipsburg.
Un deuxième fort fut construit sur les hauteurs de Pointe Blanche, de date incertaine, appelé aujourd'hui encore "vieux fort espagnol". Lorsque les espagnols abandonnèrent l'île, en 1648, les Hollandais baptisèrent le premier fort "Fort-Amsterdam". Pour pouvoir le canonner, les Anglais errigèrent en 1801 le Fort-Trigge, rebaptisé plus tard "Fort-Willem" par les Hollandais. Abandonné en 1846 il réserve toujours aux visiteurs de ses maigres vestiges le plus beau point de vue que l'on puisse avoir sur la baie de Philipsburg.
En partie Française, le roi Louis XV chargea François Blondel, architecte militaire de définir les emplacements à fortifier. Il choisit en priorité le site de la baie de Marigot pour édifier le Fort-Louis, en l'honneur du roi. Une carte datant de 1666 fait également mention d'un projet d'installation de deux autres batteries, sur la Pointe du Bluff et au niveau de l'actuel pont de Sandy Ground. Il n'en reste aucune trace et il est probable que ces installations se soient résumées à quelques pièces d'artillerie dissimulées dans les rochers de la côte. Fort-Louis fut achevé en 1789, avec l'aide la population, par Jean-Sebastien de Durat, commandant des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Cet imposant fort armé de 15 canons défendait l'embarcadère du bourg de Marigot ainsi que ses entrepôts. Il est à présent le monument le plus visité de l'île.
Sources: Saint-Martin / Sint Maarten Nature
Le magazine de l'écotourisme N°7 2003
L'Archéologie

L'Archéologie

Bien avant l'arrivée des premiers colons européens, les îles de la Caraibe avaient été visitées par les Indiens d'Amérique appelés Amérindiens, à bord de pirogues pouvant transporter jusqu'à cent personnes. Ces peuples originaires d'Asie avaient franchi à pied le détroit de Behring au cours du premier épisode glaciaire, il y a plus de 15000 ans, pour se dispercer en Amérique du Nord, puis jusqu'à la Terre de Feu. Les îles de l'arc antillais furent conquises environ 5000 ans avant notre ère. A Saint-Martin / Sint Maarten, les plus anciennnes traces de leur occupation remontent à 1800 av. J.-C., situées près de l'étang de Grand-Case.
D'autres peuples Ciboneys leurs succédèrent sur la Baie Orientale en 800 av. J.-C., suivis des premiers potiers-horticulteurs qui établirent leur village sur le plateau de Hope Estate, en 500 av. J.-C. Les fouilles entreprises sur ce site ont livré de superbes céramiques décorées de motifs géométriques, incisés ou peints, de l'outillage et de magnifiques parures en pierres et en coquillages, visibles à présent au musée de Marigot. Ce site fut habité de façon épisodique pendant plus de 1000 ans. D'autres villages de pêcheurs-chasseurs s'établirent en bord de mer et au total ce sont plus de trente sites archéologiques qui ont été répertoriés, totalisant huit ensembles culturels différents. Mais ces chiffres seront certainement revus à la hausse, la dernière campagne de fouilles conduite par les équipe d'archéologie ayant dernièrement mis au jour quatre nouveaux gisements post-saloïdes de l'île, correspondant à l'implantation d'un important village. Ces céramiques sont identiques dans leurs formes et leurs décors à celles découvertes sur le site de la Baie Orientale, qui consiste plutôt en un campement temporaire face à une zone de pêche. Les autres vestiges découverts sont des restes de coquilles et d'ossements
de faunes consommés sur place, des outils en pierre ou coquillage, deux idoles sculptées en pierre (Zemis) et un magnifiquepétroglyphe sur roche calcaire représentant un visage humain, portant à quatre le nombre de roches gravées découvertes à ce jour sur l'île. Non loin de la Pointe du Canonnier, un autre site a révélé des niveaux de cendre, de silex et de coquillages, essentiellement des lambis, actuellement en cours de datation au carbonne 14. Etant donné l'absence de poteries, il pourrait s'agir d'un nouveau site pré-céramique très ancien

L'île Pinel, dans l'actuelle réserve naturelle, a dû également servir de campement de pêche aux ancêtre des Arawaks. De récentes recherches ont révélé un petit dépotoir contenant des céramiques peintes en rouge et en blanc, de l'outillage en pierre et en coquillage et des restes alimentaires. La présence de peinture et les formes des vases reconstitués indiquent une culture saloïde très tardive dont l'âge devra être confirmé par de futures datations
Chaque année, de nouvelles découvertes viennent compléter la chronologie de l'occupation de l'île par les populations indigènes de la caraïbe. Nous ne sommes certainement pas au bout de nos surprises quant à la richesse archéologique de Saint-Martin / Sint Maarten.
Les Musées de l'île

Les Musées de l'île

Musée de Marigot " Sur la trace des Arawaks"
Route de Sandy Ground - Tel/Fax: 05.90.29.22.84
E-mail: [email protected]
Ouvert/Open: 9h-13h / 15h-19h
 

Héritage House of Arts, à Mont Vernon, expose des poteries Arawaks, des peintures et des sculptures.
 

Le SINT MAARTEN MUSEUM se trouve à Philipsburg, Frontstreet. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 16h et le samedi de 10h à 12h.